Les effets des relations toxiques sur notre Santé physique
Rester parce que l’on a peur de quitter un poste même si les tensions sont insupportables ; rester parce que l’on a une sécurité d’emploi, des avantages et que l’on pense pouvoir résister aux humeurs changeantes, aux conflits ; rester avec quelqu’un parce qu’on a peur de se retrouver seul(e) et que malgré tous ces mots qui heurtent qui détruisent peu à peu les sentiments la relation a malgré tout de bons côtés ; rester par sacrifice pour les enfants ou parce que la pression familiale est lourde ; rester par peur de ne pas s’en sortir financièrement, rester parce qu’on ne sait pas si on pourra aimer ou être encore aimé(e) ; rester par peur de perdre… Toutes ces raisons sont recevables sauf que les conséquences de ces stress répétés sont désastreuses !
Ceux qui trouvent le courage de partir, de refuser de mourir à petit feu prolongent leur bien le plus précieux : leur SANTÉ !
Les neurosciences ont commencé à explorer comment les relations toxiques modifient la structure et le fonctionnement du cerveau et provoquent des troubles mentaux et physiologiques. En voici quelques exemples qui faciliteront, pour certains, la prise de décision.
La chronicité des stress déclenche une réaction de stress dans le cerveau et active la zone du cerveau appelée l’amygdale qui est impliquée dans la réponse au danger et à la peur. Une exposition prolongée à des niveaux élevés de stress peut entraîner la sensation d’être épuisé(e) même après une bonne nuit de sommeil, des maux de tête, des troubles gastro-intestinaux, des raideurs musculaires, des difficultés pour s’endormir. Hormis les symptômes physiques, les symptômes émotionnels et comportementaux sont aussi bien présents. On peut se sentir constamment nerveux, tendu ou préoccupé, même en l’absence de situations stressantes immédiates, éprouver un sentiment persistant de tristesse, de désespoir ou de perte d’intérêt pour les activités habituelles, réagir de manière excessive à des situations mineures ou encore avoir l’impression qu’il n’y a pas de solution aux problèmes. Le stress chronique peut également jouer sur l’appétit, inviter à la consommation de substances pour faire face, déclencher des comportements compulsifs ou de l’immobilisme.
Altération de la Fonction Cognitive : Des études ont montré que le stress prolongé peut affecter la structure et la fonction du cortex préfrontal, une région du cerveau impliquée dans le contrôle cognitif et émotionnel. Le stress chronique généré par de fréquentes disputes, des phrases négatives, des critiques, des promesses non tenues, de l’infidélité grignote peu à peu le capital vital. La personne est tellement préoccupée à gérer ce stress que son cerveau tourne en boucle de jour comme de nuit. L’impact sur la mémoire, l’attention et la prise de décision est colossal. Il est assez fréquent de voir des maladies apparenté Alzheimer se développer.
Inflammation Systémique : Le stress chronique induit par des relations toxiques peut déclencher une réponse inflammatoire systémique dans le corps, y compris dans le cerveau. L’inflammation chronique peut contribuer à des problèmes de santé mentale tels que la dépression et l’anxiété, ainsi qu’à des problèmes de santé physique comme les maladies cardiovasculaires et les troubles métaboliques.
Si la situation que vous vivez ne peut être modifiée par le dialogue constructif, la thérapie, la remise en question et que vous souffrez, mieux vaut songer à agir. Le temps montre toujours la direction à prendre pour ressusciter. Si décider de quitter est une épreuve et vous paraît insurmontable, décider de rester dans un environnement toxique c’est accepter de vous laisser dominer.